• Le DSM 5
• Troubles d'intérêt et leurs équivalences

Il a fait beaucoup parler de lui, a soulevé beaucoup d'espoirs et voilà en mai 2013 le DSM-5 est arrivé pour être largement commenté au congrès de l'APA. Dans le domaine des troubles psychotiques au sens large, les changements par rapport au DSM-IVR sont mineurs et commentés dans chaque rubrique.

Il était question de proposer des approches radicalement nouvelles pour surmonter la dichotomie psychose-trouble de l'humeur et proposer un chemin vers la validité. Hélas, c'était sans compter que le DSM n'est pas un outil pour la recherche, mais surtout pour la codification des pathologies psychiatriques aux USA, codes sur lesquels se basent les assurances pour le remboursement des actes. Il n'était pas possible d'opérer la révolution tant attendue, au risque de se retrouver avec le même problème que celui qui avait justifié de rebaptiser la PMD, trouble bipolaire : le refus des assurances de rembourser certaines formes de psychothérapies dans les psychoses au sens large (trouble bipolaire inclus)...

Le divorce avec la recherche a été consommé par le NIMH qui annonçait quelques semaines avant la sortie du DSM-5 la volonté de changer de cadre pour les recherches physiopathologiques : les RDoCs (Research Domain Criterias) (cf. blog de Thomas Insel).

Liste des troubles d'intérêt et leur ancienne dénomination dans le DSM IV R. Certaines nouveautés et surtout de nouveaux regroupements sont à noter.
REM : d'autres troubles sont définis, mais sortent des centres d'intérêt du CEP et ne sont pas listés. Les items précédés d'un R et mis en italique sont des items de recherche non inclus dans la partie principale. Enfin, comme il n'existe pas encore de traduction officielle du DSM-5, les termes utilisés ont été traduits par nos soins et sont susceptibles d'être différents dans la traduction officielle.

*Nous avons repris ici le terme de la traduction officielle, mais il faut noter qu'il s'agit d'un faux ami, delirum signifiant syndrome confusionnel ou confusion mentale