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1. La cataphasie
2. Page wikipedia sur Aloïse Corbaz

Le premier texte, antérieur à son hospitalisation reste cohérent. Bien que sans doute écrit lors d'une phase de début de la maladie, il montre que Aloïse était capable d'écrire tout à fait correctement comme en atteste son baccalauréat et sa capacité à occuper un poste d'institutrice.

Le second texte est incohérent, et cette déstructuration se fait à l'intérieur même de la phrase qui n'est plus correctement ponctué. La grammaire a disparu (désorganisation syntaxique). Notez le mélange des langues, et s'il existe sans doute des paralogismes (désorganisation lexicale), l'incohérence est trop sévère pour qu'on puisse l'affirmer. Il aurait fallu pouvoir questionner la patiente pour s'assurer que l'usage du mot était anormal.

Dans le dernier texte, notez le mélange des langues (le terme de "bazariste" n'est pas un néologisme). Il est difficile de savoir à quel stade de la pathologie nous nous trouvons. Il pourrait correspondre à une phase résiduelle sévère ou à un autre épisode de la pathologie. Quoi qu'il en soit, la réduction (toute relative) de l'incohérence de ce texte postérieur au second est plus en faveur d'une cataphasie. En effet, un trouble du cours de la pensée et du langage peut aussi se voir dans la paraphrénie incohérente, mais en dehors de la phase processuelle, il ne régresse pas. De plus la patiente semble avoir connu de véritable de phase d'élation de l'humeur fréquente dans la cataphasie, alors que la paraphrénie affective est plutôt d'humeur morose. Enfin on ne s'attendrait pas à une telle production dans une paraphrénie incohérente classiquement uniquement orientée vers son monde intérieur, et très apathique.

Aussi, bien que les données cliniques manquent, le diagnostic le plus probable est celui de cataphasie.