La psychose motrice

"Classification des psychoses endogènes"
Karl Leonhard
Traduction en cours

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30/04/2020

Résumé

Le pôle excité de la psychose motrice se caractérise par une agitation psychomotrice concernant principalement les mouvements expressifs et réactifs. Ce sont les mêmes qui sont atteints dans le pôle inhibé. La motricité volontaire n’est affectée que dans la mesure où elle repose sur la psychomotricité. Dans les cas modérés, on reconnaît la perturbation à la rigidité des attitudes et de la mimique alors que la motricité volontaire subsiste. C’est ainsi qu’il est possible de distinguer une akinésie modérée d’une stupeur entrant dans le cadre d’une psychose confusionnelle. À côté du syndrome central, la psychose motrice emprunte souvent des manifestations appartenant à d’autres phénotypes bipolaires. Ainsi, il est particulièrement fréquent d’observer une logorrhée incohérente lors d’une hyperkinésie. La forme d’incohérence dans laquelle des bribes de phrases sont articulées par intermittence sans lien les unes avec les autres appartient de fait au tableau clinique de la psychose motrice. Mais lorsqu’elle s’accompagne d’une réelle logorrhée, c’est un trait qu’elle emprunte à la psychose confusionnelle. Le caractère circulaire de la psychose, avec le passage d’un pôle à l’autre est plutôt fréquent. L’akinésie est moins fréquente que l’hyperkinésie. En revanche, l’akinésie dure souvent plus longtemps que l’hyperkinésie, de l’ordre de plusieurs mois pour la première versus quelques semaines seulement pour la seconde. Sur le plan du type somatique, en l’absence d’investigations plus précises, on peut simplement dire que le leptosome est nettement plus fréquent dans la psychose motrice que dans la psychose confusionnelle. Des signes prépsychotiques se manifestent fréquemment par un "tempérament moteur" avec une richesse de la motricité expressive et un talent naturel pour la danse.

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