Perte de la volonté et de l'initiative; incapacité à parvenir à une décision et à agir en fonction.
Aboulie a été choisi pour traduire la terme "d'avolition" du DSM V. Elle prend alors le sens d'une perte de la volonté, d'un manque général de dynamisme, ou de motivation à poursuivre un ou des objectif(s). La personne peut montrer peu d'investissement dans le travail ou avoir peu d'intérêt pour les activités sociales.

Le comportement d'un sujet aboulique est quasi similaire à celui d'un sujet apathique : perte des initiatives. La différence entre aboulie est apathie tient à ce que la sensibilité à la récompense, la motivation, la volonté d'accomplir des actions est préservée dans la première et absente dans la seconde. Certains auteurs ont évoqué la possibilité que l'aboulie affecte principalement les comportements motivés (motivation interne) et non les comportements sollicités directement par l'environnement alors que les deux seraient affectés dans l'apathie. Ce point semble plus hypothétique que pratique.
L'intérêt clinique de cette distinction n'est pas négligeable, ainsi par exemple l'aboulie prédomine dans la catatonie périodique alors que c'est plus l'apathie dans la dépression anergique. En terme de localisation cérébrale cependant, les mêmes structures sont incriminées : cortex cingulaire, noyaux gris de la base. Certains auteurs ont évoqués la possibilité que l'aboulie affecte principalement les comportements motivés (motivation interne) et non les comportements sollicités directement par l'environnement alors que les deux seraient affectés dans l'apathie.

Le patient se tourne vers toutes les personnes qui passent à côté de lui. Fait partie des comportement catatoniques entrant dans le cadre de la proskinésie.

Ensemble de comportements observables qui expriment un état émotionnel subjectivement éprouvé (émotion). Des exemples courants d'affects sont la tristesse, l'élation et la colère. Contrairement à l'humeur qui se rapporte à un"climat" émotionnel global et durable et reste dans la sphère subjective, l'affect se rapporte à des modifications et à des fluctuations de l'état émotionnel observable. Les perturbations des affects incluent :

• l'affect émoussé : réduction significative de l'intensité de l'expression affective.
• l'affect abrasé : absence complète ou presque complète d'expression affective.
• l'affect inapproprié : discordance entre l'expression affective et le contenu du discours ou de la pensée. A contraster avec le grimacement du visage dans les parakinésies.
• l'affect labile : variabilité anormale des affects avec modifications répétées, rapides et précipitées de l'expression affective.
• l'affect restreint: réduction légère du registre affectif dans son étendue et son intensité.

État dans lequel le patient a un besoin irrépressible d'activité au point de ne pouvoir rester au repos. Le patient est tendu et incapable de se relaxer. L'activité est sans but, ou si elle paraît en avoir un elle ne permet pas de l'atteindre. Dans les formes mineures, le patient trépigne, réajuste ses habits, tripote sa pipe ou un crayon, change de position sur sa chaise etc... Dans les formes sévères, l'ensemble du corps est impliqué, souvent à un tel point qu'aucune tâche soutenue n'est possible. Le patient est incapable de rester assis, se lève et se rassoit à plusieurs reprises, arpente la pièce, tord ses mains et recommence plusieurs fois de suite la même tâche simple sans parvenir à en venir à bout. Le terme d'agitation psycho-motrice se réfère à une activité motrice sans but et sans raisons pouvant aller jusqu'à la frénésie. Le patient est continuellement en mouvement, courant dans la pièce ou agitant ses membres tout en restant assis, marche de long en large, impossibilité à tenir en place ou rester assis, frottements des mains, tirailler ses vêtements.
En allemand et en anglais agitation est différentiée de "l'absence de calme" / "sans repos" (Unruhe ou restlessness respectivement). En français cette nuance n'existe pas. Elle est cependant importante car la plupart des catatonies ou la psychose motrice sont "sans repos" alors qu'on dit plus volontier qu'une patient maniaque est agité. Il y a alors derrière une notion d'excitation, de tension intérieure.
L'agitation est a différentier de l'akathisie (cf. ce terme).

Le discours est caractérisé par une structure de phrase grammaticalement incorrecte.

Appauvrissement de la pensée perceptible à travers le discours et le langage. L'alogie peut se traduire par des réponses courtes et concrètes aux questions posées et par une réduction quantitative du discours spontané (pauvreté du discours). Parfois, le discours est quantitativement adéquat mais il contient peu d'information car il est trop concret ou trop abstrait ou encore stéréotypé (pauvreté du contenu du discours).

Manifestations physiques ou comportement liés à une émotion durable de peur sans objet externe clairement identifié :

1. palpitations, battements de cœur
2. transpiration
3. tremblements
4. impression d'étouffement
5. sensation d'étranglement
6. douleur, gêne thoracique
7. nausée ou gêne abdominale
8. sensation de vertige ou d'évanouissement
9. déréalisation (sentiment d'irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
10. peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
11. peur de mourir
12. sensations d'engourdissement
13. frissons ou bouffées de chaleur
14. fatigue
15. des pleurs

La différence avec l'anxiété, bien que basé sur la notion d'anticipation n'est généralement pas respecté. La différence avec la phobie se fait sur l'existence d'un objet ou d'une situation déclenchant de la peur.

a- privatif, noso- maladie, gnosie- savoir : le patient n'est pas conscient d'être malade. On parle plus volontier de défaut d'insight en psychiatrie. Le terme anosognosie étant classiquement utilisé par les neurologues. Cette caractéristique fonde une des définitions de la psychose. Ce n'est donc en rien spécifique aux problèmes psychiatriques puisqu'on l'observe aussi lors de certaines lésions neurologiques. Ça n'est d'autre part pas valable tout le temps, de nombreux patients sont parfaitement au clair avec leur trouble en dehors des épisodes d'exacerbation.

Anticipation craintive d'un danger ou d'un malheur à venir accompagnée d'un sentiment de peur, de dysphorie ou de symptômes somatiques de tension. L'anxiété peut être centrée sur un danger anticipé intérieur ou extérieur.

L’apathie caractérise l’état d’une personne qui a perdu le ressenti de ses émotions, qui n'a plus de motivation, qui a perdu l'intérêt pour ce qui l'enthousiasmait avant. Il en découle une perte de l'initiative et une difficulté à maintenir un effort avec un sentiment de fatigue perte d'élan et de dynamisme. La notion de perte sous-entend qu'il ne s'agit pas d'un trouble de la personnalité mais d'un trouble acquis.
Le terme était employé pour qualifier la perte d’intérêt pour la vie civile des soldats au retour de la Première Guerre mondiale. On peut l'observe plus généralement chez les individus ayant été exposés à des événements de vie stressants. L’apathie est parfois marquée dans certaines dépressions (cf. dépression anergique / apathique) et certaines psychoses où elle peut aussi être secondaire à des doses élevées de neuroleptiques. On retrouve une apathie dans certaines maladies neurodégénératives : maladie Parkinson, maladie de Huntington et divers troubles démentiels (Alzheimer, maladie à corps de Lewy...).
La différence entre apathie et aboulie tient à la préservation de la motivation pour accomplir des actions dans cette dernière, tout en étant dans l’incapacité physique de le faire en raison d'une trop grande fatigue.

Certains auteurs ont évoqué la possibilité que l'aboulie affecte principalement les comportements motivés (motivation interne) et non les comportements sollicités directement par l'environnement, alors que les deux seraient affectés dans l'apathie. Cette distinction semble plus théorique que pratique.

Il s'agit d'un terme anglais. Il est définit par l'incapacité à initier et à poursuivre des activités orientées vers un but. Quand le trouble est suffisamment important pour être considéré comme pathologique, l'avolition est généralisée et empêche le sujet de terminer de nombreux types d'activités différentes (p. ex., travail, activité intellectuelle, soin de sa propre personne).
Le terme "d'aboulie" a été choisi pour traduire la terme "d'avolition" du DSM V.

Le BMI a été créé en 1832 par le Belge Lambert Adolphe Jacques Quetelet et adopté par l'OMS comme indice d'obésité. Il s'agit d'un rapport entre poids et taille au carré

        BMI = poids[kg] / taille²[m²]

Pour un adulte de 20 à 65 ans, la valeur du BMI devrait se trouver entre 20 et 25. De 25 à 30 on parle de surpoids, après 30 on parle d'obésité et après 40 il s'agit d'obésité morbide. Au dela de 30 il existe un risque plus important de diabète et de complications cardiaques. De 18 à 20 il s'agit d'une maigreure, en dessous de 16, elle est pathologique.Attention, dans certains cas l'analyse du BMI peut être faussée, c'est le cas par exemple chez les enfants, les athlètes avec une importante masse musculaire, chez une femme enceinte, les personnes âgées... Dans ces cas l'analyse brute du résultat n'a pas de sens et doit être pondérée, ex. en calculant l'IAC (indice d'adiposité corporelle).

Flexibilité cireuse et maintien prolongé d'une position du corps. Ne s'observe en règle pas dans les psychoses cycloïdes, psychose motrice comprise, ni dans la cataphasie. C'est un signe de catatonie vraie au sens de WKL.

Il y a une grande différence entre les définitions de la CIM-10 / DSM-IV et celles de WKL.

Selon la CIM-10 et le DSM-IV : Anomalies motrices marquées comprenant au moins 2 des signes suivant sur une période de temps > 1h (variable) :

1. une immobilité motrice (c.-à-d. une catalepsie ou une stupeur)
2. certains types d'activité motrice excessive (agitation sans but apparent, non influencée par des stimulus externes)
3. un négativisme extrême (apparemment sans motif, résistance à toute consigne de bouger)
4. un mutisme
5. un trouble de la posture ou des mouvements stéréotypés
6. écholalie ou une échopraxie

Selon WKL : atteinte qualitative et non seulement quantitative de la sphère psychomotrice. Les catatonies se différencient donc de la psychose motrice (atteinte quantitative pure) et s'accompagnent donc nécessairement d'un mauvais pronostic (rangé dans les schizophrénies selon WKL). Cette atteinte qualitative est certaine si on observe :

1. Parakinésie
2. Négativisme véritable avec ambitendance
3. Catalepsie

Dans une moindre mesure : mouvements ou propos stéréotypés, itérations, écholalie, échopraxie, maniérisme (selon WKL) sont évocateurs.

CGI pour ou Clinical Global Impression. Correspond à 3 sous-scores : sévérité, amélioration, index thérapeutique.
Cf page de la CGI.

Ce terme est souvent usité par l'école de WKL à la place de celui de syndrome. La différence peut paraitre subtile, mais elle est très significative de l'approche : un symptôme n'existe pas seul, il se construit et interagit avec les autres. Autrement dit un phénotype ne se définit pas simplement comme une somme de symptômes, un peu à la façon des listes de la CIM ou du DSM, mais par la compréhension des liens qu'ils entretiennent entre eux. On parle d'une "dialectique psychopathologique", ce qui explique de l'examen clinique soit très difficile à opérationnalisé, car le symptôme doit être compris dans un ensemble. Prenons l'exemple de la psychose d'anxiété félicité. Pour faire le diagnostic de ce phénotype, il faut identifier avant tout le dérèglement émotionnel entre l'anxiété et l'extase comme le symptôme cardinal. Mais il faut pouvoir en faire l'élément dont tout découle. Ainsi, les illusions / hallucinations doivent pouvoir être comprises comme une forme de biais perceptif lié à la coloration émotionnelle, les idées délirantes doivent elle aussi directement en découler, de façon quasi logique, puisque dans cette forme, il n'y a pas de trouble de la logique etc... Alternativement, la présence de phénomènes hallucinatoires non liés au trouble primitif comme des hallucinations neutres (voix, bruits sans tonalité affective) ou un relâchement du lien logique entre le vécu émotionnel et les idées délirantes doit faire envisager une paraphrénie affective.