De l'épisode
Il
peut se limiter à
une benzodiazépine, parfois suffisante, avant de passer au
neuroleptique et dans ce cas un atypique doit être la
règle. A noter aussi l'efficacité très
rapide de
l'ECT, mais qui a besoin d'être doublé d'un
traitement
médicamenteux en raison des fréquentes rechutes
à
l'arrêt des séances.
Prévention
de la récidive
L'instauration
d'un
traitement d'entretien doit être discuter ici avec la
patiente :
les épisodes restant somme toute assez rares, c'est leur
impact
et le niveau de gêne qui doivent guider la mise en place d'un
tel
traitement. Les neuroleptiques n'ont pas été
démontrés efficaces, seul le lithium a pour lui
une
étude observationnelle pour asseoir son
efficacité. Si le
neuroleptique doit être arrêter après
avoir
été prescrit plus d'1 an, il faut le faire
très
lentement sur 1 à 2 ans en raison de la grande
fréquence
des psychoses d'hypersensibilité aux neuroleptiques sur ce
terrain (souvent prises pour une rechute). L'aripoprazol pourrait avoir
ici une indication toute trouvée, en faisant attention
à
des recrudescences anxieuses et des insomnies lors du changement.
Mais étant donné le
niveau de gêne, une
psycho-éducation apprenant à la patiente
à
reconnaître et éviter les facteurs
déclenchants
pourrait être suffisante. Pour être efficace, elle
être répétée et s'inscrire
dans un suivi.